La souscription à une assurance animaux est une démarche de plus en plus plébiscitée par les propriétaires soucieux de la santé de leurs compagnons. Cette prévoyance permet d’anticiper et de gérer sereinement les frais vétérinaires, qui peuvent s’avérer particulièrement élevés en cas d’accident ou de maladie. Cependant, un obstacle majeur se dresse souvent sur le chemin de la tranquillité : les exclusions raciales. Bon nombre de propriétaires d’animaux de race se voient refuser une couverture complète, voire l’accès à l’assurance, en raison de la race de leur fidèle compagnon, qu’il s’agisse d’un chien ou d’un chat. Cette discrimination, bien que légale, suscite des interrogations légitimes quant à l’équité et à l’accessibilité de l’assurance animaux. Il est donc primordial de décortiquer les mécanismes de ces exclusions, d’identifier les races les plus touchées et, surtout, de découvrir les stratégies pour contourner ces obstacles et garantir une protection optimale à son animal. De plus, nous aborderons les points clés pour une bonne assurance animaux, y compris les franchises et garanties à prendre en compte.

Comprendre les raisons des exclusions raciales dans l’assurance animaux

Les exclusions raciales pratiquées par les compagnies d’assurance animaux ne sont pas le fruit du hasard ou d’une volonté arbitraire. Elles découlent d’une analyse rigoureuse des risques, basée sur des critères objectifs tels que les prédispositions génétiques, les statistiques de sinistres et, dans certains cas, la réputation de dangerosité de certaines races. Ces facteurs, bien que parfois contestés et sujets à controverse, influencent directement la rentabilité et la gestion du risque des assureurs. Comprendre les fondements de ces exclusions est donc une étape essentielle pour mieux les anticiper et, in fine, trouver une assurance adaptée à son animal, en tenant compte des spécificités de sa race. Cette section se penchera en détail sur les principales raisons invoquées par les assureurs pour justifier ces exclusions, en démêlant les idées reçues des réalités statistiques.

Prédispositions génétiques et santé : un facteur déterminant pour l’assurance animaux

Le patrimoine génétique d’une race peut la prédisposer à développer certaines maladies spécifiques, entraînant ainsi des frais vétérinaires potentiellement élevés tout au long de la vie de l’animal. Ces prédispositions, bien que non systématiques, augmentent le risque financier pour l’assureur. Il est important de noter que le mode de vie, l’alimentation et le suivi vétérinaire jouent un rôle crucial dans la prévention et la gestion de ces maladies. Cependant, les compagnies d’assurance animale intègrent ces prédispositions raciales dans leur évaluation des risques, ce qui peut conduire à des exclusions ou à des primes plus élevées. Il est donc primordial pour le propriétaire de connaître les potentielles faiblesses de sa race afin d’anticiper les besoins spécifiques de son animal et de choisir une assurance animaux adaptée. La souscription à une assurance santé animaux peut permettre de faire face à ces dépenses imprévues.

  • La dysplasie de la hanche, une malformation de l’articulation de la hanche, affecte environ 20% des Bergers Allemands et 18% des Labradors.
  • La cardiomyopathie hypertrophique (CMH), une maladie cardiaque grave, touche près de 10% des Maine Coons, avec un taux de mortalité élevé.
  • Les problèmes respiratoires, tels que le syndrome brachycéphale, affectent plus de 50% des Bouledogues Français et des Carlins, nécessitant souvent des interventions chirurgicales coûteuses.

Prenons l’exemple concret du Bouledogue Français, une race très populaire en France. Sa morphologie particulière, caractérisée par un museau écrasé et des voies respiratoires étroites, le rend particulièrement vulnérable aux problèmes respiratoires. Cette particularité anatomique, appelée syndrome brachycéphale, se traduit souvent par des consultations vétérinaires fréquentes, des traitements médicamenteux et, dans les cas les plus graves, des interventions chirurgicales correctives. Les assureurs, conscients de ce risque accru de sinistres, peuvent alors exclure cette race de leurs contrats d’assurance animaux ou proposer des primes plus élevées pour compenser le risque. Il est important de souligner que les progrès de la médecine vétérinaire permettent de mieux gérer ces problèmes, mais le risque initial demeure présent et influence les décisions des assureurs.

Réputation de dangerosité et législation : un impact sur l’assurance animaux pour chiens

La réputation, souvent exagérée et alimentée par des faits divers sensationnalistes, de certaines races canines considérées comme « dangereuses » joue un rôle non négligeable dans les décisions des assureurs. Les races telles que les Pitbulls, les Rottweilers et les American Staffordshire Terriers sont fréquemment perçues comme plus agressives et potentiellement dangereuses pour les tiers, même si des études comportementales nuancent cette perception. Cette réputation, même si elle est subjective et influencée par des biais médiatiques, se traduit concrètement par des exclusions pures et simples ou par des primes d’assurance animaux exorbitantes. De plus, la législation en vigueur dans certains pays et régions, qui impose des restrictions spécifiques aux chiens dits « dangereux », renforce cette tendance. Il est donc crucial de relativiser ces perceptions, de se baser sur des faits objectifs et de mettre l’accent sur l’éducation et la socialisation de l’animal pour contrer les préjugés et obtenir une assurance responsabilité civile (RC) adaptée.

En France, la loi du 6 janvier 1999 sur les chiens dits « dangereux » impose des obligations spécifiques aux propriétaires de chiens de première et deuxième catégories, classés en fonction de leur morphologie et de leur potentiel de dangerosité. Ces obligations incluent notamment la détention d’un permis de détention, la souscription obligatoire d’une assurance responsabilité civile, le port de la muselière dans les lieux publics et l’identification de l’animal par tatouage ou puce électronique. Le non-respect de ces obligations est passible de sanctions pénales. Ces contraintes légales ont un impact direct sur les assureurs, qui peuvent se montrer particulièrement réticents à assurer ces chiens en raison du risque perçu et des obligations administratives supplémentaires. Il est important de préciser que cette législation est régulièrement remise en question pour son manque de nuances et ses généralisations potentiellement stigmatisantes.

Statistiques et historique des sinistres : une analyse du risque pour l’assurance animaux

Les compagnies d’assurance animaux s’appuient sur des données statistiques issues de l’analyse des sinistres passés pour évaluer le risque associé à chaque race. Ces sinistres incluent les frais vétérinaires consécutifs à des accidents, des maladies ou des interventions chirurgicales, ainsi que les dommages causés par l’animal à des tiers (morsures, dégâts matériels, etc.). Si une race présente un taux de sinistres significativement plus élevé que la moyenne, elle sera considérée comme plus risquée et pourra être exclue des contrats d’assurance animaux ou soumise à des primes plus élevées. Il est essentiel de souligner que ces statistiques peuvent être influencées par des facteurs externes, tels que la popularité d’une race (qui augmente mécaniquement le nombre de sinistres) ou le niveau de soins prodigués aux animaux. L’assurance animaux en ligne compare les différents contrats et vous aide à choisir la meilleure option.

  • Les Labrador Retrievers, en raison de leur forte propension à l’obésité et à l’activité physique intense, représentent environ 12% des sinistres liés à la dysplasie de la hanche et à l’arthrose.
  • Les Rottweilers, malgré leur caractère souvent doux et affectueux, sont impliqués dans environ 7% des morsures signalées aux assurances, ce qui justifie une vigilance accrue de la part des assureurs.
  • Les chats Persans, en raison de leur prédisposition aux maladies rénales polykystiques (PKD), représentent environ 5% des sinistres liés aux affections rénales, engendrant des frais vétérinaires importants.

Il est primordial de rappeler que ces chiffres ne reflètent pas la réalité de tous les animaux de la race concernée. Un chien bien éduqué, socialisé et bénéficiant de soins attentifs, même s’il appartient à une race considérée comme à risque, peut ne jamais causer de problème ou nécessiter de soins vétérinaires importants. C’est pourquoi il est crucial de fournir à l’assureur des informations précises sur l’animal, son environnement et les mesures prises pour prévenir les risques, afin de nuancer les statistiques et d’obtenir une couverture d’assurance animaux adaptée. Le coût d’une assurance animaux peut varier considérablement selon la race.

Le point de vue des assureurs : gestion du risque et rentabilité pour une assurance animaux pérenne

Les compagnies d’assurance animaux sont avant tout des entreprises qui doivent assurer leur pérennité financière en gérant les risques et en garantissant leur rentabilité. Elles doivent équilibrer les primes perçues auprès des assurés et les indemnisations versées en cas de sinistre, en tenant compte des coûts de gestion administrative, des charges fiscales et des obligations réglementaires. Les exclusions raciales sont un des outils utilisés par les assureurs pour réduire le risque global de leur portefeuille d’assurances et pour garantir la viabilité économique de l’entreprise, en évitant de se retrouver avec un nombre trop important d’animaux présentant un risque de sinistre élevé. Il est donc important de comprendre ce point de vue pour pouvoir négocier avec l’assureur et trouver un compromis acceptable, en mettant en avant les atouts de son animal et les mesures prises pour minimiser les risques.

Le coût moyen des soins vétérinaires a connu une augmentation significative de près de 20% au cours des cinq dernières années, en raison des progrès de la médecine vétérinaire (nouvelles technologies, traitements plus sophistiqués) et de la demande croissante de soins de qualité de la part des propriétaires d’animaux. Cette inflation a un impact direct sur les primes d’assurance animaux, car les assureurs doivent ajuster leurs tarifs pour tenir compte de l’augmentation des coûts des sinistres. Dans ce contexte, les exclusions raciales peuvent apparaître comme une solution de facilité pour les assureurs, mais elles soulèvent des questions d’équité et d’accessibilité à l’assurance animaux. Une assurance animaux pas chère est donc possible, mais il faut bien comparer les offres.

Races les plus souvent exclues des assurances animaux et pourquoi

Certaines races d’animaux de compagnie sont plus fréquemment exclues des contrats d’assurance animaux que d’autres, en raison des facteurs de risque évoqués précédemment : prédispositions génétiques, réputation de dangerosité (pour les chiens) et statistiques de sinistres. Il est donc essentiel pour les propriétaires de ces races de connaître les difficultés potentielles qu’ils peuvent rencontrer lors de la recherche d’une assurance animaux et de se préparer en conséquence. Cette section dressera une liste détaillée des races les plus souvent exclues, en expliquant les raisons spécifiques à chaque catégorie, afin de vous aider à anticiper et à trouver la meilleure solution d’assurance pour votre compagnon.

Liste détaillée des races les plus concernées (chiens et chats) par les exclusions d’assurance animaux

Les races de chiens les plus souvent exclues des assurances animaux appartiennent généralement aux catégories suivantes : les chiens de type « molossoïde » (Pitbull, Rottweiler, Dogue Argentin, etc.), les chiens de grande taille (Dogue Allemand, Saint-Bernard, etc.) et les chiens brachycéphales (Bouledogue Français, Carlin, Boxer, etc.). Chez les chats, les races les plus souvent exclues sont les chats de race, notamment les Persans, les Maine Coons et les British Shorthairs. Les raisons de ces exclusions varient selon la race, mais sont généralement liées aux problèmes de santé spécifiques à chaque race et aux risques de sinistres associés.

  • Chiens de type « molossoïde »: Risque élevé de morsures et de dommages causés à des tiers, en raison de leur puissance physique et de leur mâchoire.
  • Chiens de grande taille: Forte prédisposition à la dysplasie de la hanche, à la torsion d’estomac et à d’autres problèmes articulaires, nécessitant des interventions chirurgicales coûteuses.
  • Chiens brachycéphales: Problèmes respiratoires chroniques (syndrome brachycéphale), nécessitant des soins vétérinaires fréquents et des interventions chirurgicales correctives.
  • Chats Maine Coon: Prédisposition à la cardiomyopathie hypertrophique (CMH), une maladie cardiaque grave pouvant entraîner une mort subite.
  • Chats Persans: Forte prédisposition aux maladies rénales polykystiques (PKD), aux problèmes respiratoires et aux affections oculaires, nécessitant des soins vétérinaires réguliers et coûteux.
  • Chats British Shorthair : Problèmes cardiaques, et plus précisément une cardiomyopathie hypertrophique

Par exemple, le Dogue Allemand, en raison de sa taille imposante et de sa croissance rapide, est particulièrement susceptible de développer des problèmes articulaires, tels que la dysplasie de la hanche, l’ostéochondrose disséquante (OCD) ou la spondylose. Ces affections peuvent entraîner des douleurs chroniques, une diminution de la mobilité et des frais vétérinaires importants (consultations, radiographies, médicaments, interventions chirurgicales). De même, le Carlin, avec son museau écrasé et ses narines étroites, est prédisposé aux problèmes respiratoires, tels que le syndrome brachycéphale, qui se manifeste par une respiration difficile, des ronflements excessifs, une intolérance à l’effort et un risque accru de coup de chaleur. Ces problèmes nécessitent souvent des soins vétérinaires réguliers et des interventions chirurgicales pour améliorer la respiration.

Focus sur les croisements : une incertitude pour les assurances animaux

Les croisements impliquant des races considérées comme « à risque » sont souvent considérés avec une grande prudence par les assureurs. Il est en effet difficile de prédire avec certitude le profil de risque d’un chien ou d’un chat croisé, car il peut hériter des prédispositions génétiques des deux races parentales, ce qui complexifie l’évaluation des risques. Les assureurs peuvent donc se montrer plus réticents à assurer un animal croisé impliquant une race considérée comme à risque, par mesure de précaution. Dans ce cas, il est d’autant plus important de fournir à l’assureur des informations détaillées sur l’ascendance de l’animal (si elle est connue), sur son comportement, son éducation et les mesures prises pour prévenir les risques, afin de rassurer l’assureur et d’obtenir une couverture d’assurance animaux adaptée.

Illustrons cette situation avec un exemple concret : un croisement entre un Labrador Retriever et un Pitbull. Ce chien peut hériter des prédispositions à la dysplasie de la hanche du Labrador et du potentiel de dangerosité (morsures) du Pitbull. Il est donc difficile pour l’assureur d’évaluer précisément le niveau de risque associé à cet animal. De plus, la législation sur les chiens dits « dangereux » peut s’appliquer à ce croisement, en fonction de sa morphologie et de ses caractéristiques comportementales, ce qui complique encore la situation. Dans un tel cas, le propriétaire devra redoubler d’efforts pour prouver que son chien est bien éduqué, socialisé et qu’il ne représente aucun danger pour les tiers, en fournissant des attestations de comportementalistes, des certificats de dressage et des témoignages de personnes ayant côtoyé l’animal.

Exceptions possibles : une assurance animaux au cas par cas

Il est crucial de souligner que les exclusions raciales ne sont pas toujours automatiques et définitives. Elles peuvent varier considérablement en fonction de l’assureur, de l’âge de l’animal, de son état de santé général, de son historique vaccinal et, surtout, des mesures prises par le propriétaire pour prévenir les risques (éducation, socialisation, suivi vétérinaire régulier, etc.). Certains assureurs peuvent accepter d’assurer un animal d’une race considérée comme « à risque » si le propriétaire peut prouver qu’il met tout en œuvre pour garantir son bien-être et pour minimiser les risques de sinistres. Dans ce cas, il est primordial de demander des devis personnalisés à plusieurs compagnies d’assurance animaux, de comparer attentivement les offres et de négocier les conditions du contrat, en mettant en avant les atouts de son animal et les engagements du propriétaire.

Prenons l’exemple d’un Rottweiler âgé de 9 ans, en parfaite santé, ayant suivi une éducation canine rigoureuse et ayant toujours fait preuve d’un comportement équilibré et sociable. Cet animal peut être assuré par un assureur qui refuse habituellement d’assurer les jeunes Rottweilers, considérés comme plus imprévisibles et potentiellement dangereux. De même, un Maine Coon stérilisé, régulièrement vacciné et bénéficiant d’un suivi vétérinaire attentif peut obtenir une couverture d’assurance animaux plus avantageuse qu’un Maine Coon non stérilisé et dont le suivi vétérinaire est irrégulier. Dans ces cas, il est essentiel de rassembler tous les justificatifs possibles (carnet de vaccination à jour, certificats de dressage, attestations vétérinaires, etc.) et de les présenter à l’assureur pour prouver la bonne santé de l’animal et l’engagement du propriétaire.

Stratégies pour contourner les exclusions raciales ou trouver une assurance animaux adaptée

Malgré les difficultés rencontrées, il existe des stratégies efficaces pour contourner les exclusions raciales et trouver une assurance animaux adaptée aux besoins spécifiques de son compagnon. Ces stratégies reposent sur une information complète, une comparaison rigoureuse des offres du marché, une négociation habile avec les assureurs et une mise en valeur des atouts de l’animal et des engagements du propriétaire. Cette section vous présentera les principales pistes à explorer pour protéger la santé et le bien-être de votre animal, quelle que soit sa race, en optimisant votre recherche d’assurance animaux.

Comparer les offres et les assureurs : la clé d’une assurance animaux réussie

La première étape, et sans doute la plus importante, consiste à comparer minutieusement les offres de plusieurs assureurs spécialisés dans l’assurance animaux. Il est crucial de ne pas se contenter de la première offre reçue et de prendre le temps d’étudier les différentes options disponibles sur le marché. Les comparateurs en ligne peuvent être un outil précieux pour obtenir une vue d’ensemble des offres, mais il est indispensable de rester vigilant et de vérifier attentivement les conditions générales de chaque contrat, en prêtant une attention particulière aux exclusions de garantie (notamment celles liées aux races), aux franchises, aux plafonds de remboursement et aux délais de carence. Il est également fortement conseillé de contacter directement les compagnies d’assurance animaux pour poser des questions précises sur leur politique en matière d’exclusions raciales et pour obtenir des devis personnalisés.

  • Utiliser les comparateurs en ligne pour identifier rapidement les offres les plus intéressantes et les assureurs les plus compétitifs.
  • Lire attentivement et comprendre les conditions générales de chaque contrat, en se focalisant sur les exclusions, les franchises et les plafonds de remboursement.
  • Contacter directement les compagnies d’assurance animaux pour obtenir des devis personnalisés et pour poser des questions spécifiques sur les exclusions raciales et sur les possibilités de négociation.
  • Demander plusieurs devis et les comparer.

On dénombre environ 35 compagnies d’assurance animaux proposant des contrats diversifiés sur le marché français. Les prix des primes mensuelles varient considérablement, allant de 15 euros pour une couverture de base à plus de 80 euros pour une assurance animaux haut de gamme offrant des garanties étendues. Les taux de remboursement des frais vétérinaires varient également, allant de 50% à 100% selon les contrats. Il est donc impératif de comparer les offres pour trouver celle qui correspond le mieux aux besoins spécifiques de son animal et à son budget. Par exemple, certaines assurances animaux peuvent rembourser jusqu’à 100% des frais vétérinaires en cas d’accident, tandis que d’autres proposent des franchises plus élevées pour réduire le montant de la prime mensuelle. Une assurance animaux chat, est différente d’une assurance animaux chien.

Opter pour une assurance animaux avec franchise élevée : une solution économique ?

Choisir une assurance animaux avec une franchise élevée peut être une stratégie intéressante pour réduire le montant de la prime mensuelle et rendre l’assurance animaux plus accessible, notamment pour les propriétaires d’animaux de race considérées comme « à risque ». La franchise est la somme qui reste à la charge du propriétaire en cas de sinistre, c’est-à-dire les frais vétérinaires qui ne sont pas remboursés par l’assurance. Plus la franchise est élevée, moins la prime est chère, car l’assureur prend moins de risques. Il est cependant essentiel de peser attentivement les avantages et les inconvénients de cette option, car la franchise est à la charge du propriétaire en cas de sinistre. Il faut donc s’assurer de pouvoir faire face à cette dépense imprévue en cas de besoin. Cette stratégie peut être particulièrement adaptée aux propriétaires qui ont un budget limité mais qui souhaitent tout de même bénéficier d’une couverture d’assurance animaux en cas d’accident grave ou de maladie nécessitant des soins coûteux.

Par exemple, une assurance animaux pour un Bouledogue Français avec une franchise de 300 euros peut coûter 40 euros par mois, tandis qu’une assurance animaux avec une franchise de 100 euros peut coûter 65 euros par mois. Le choix entre ces deux options dépendra du budget du propriétaire et de sa capacité à assumer une dépense imprévue de 300 euros en cas de problème de santé de son animal. Il est important de noter que la franchise s’applique à chaque sinistre, il faut donc en tenir compte lors de la comparaison des offres et évaluer le nombre de consultations vétérinaires prévisibles pour son animal. L’assurance animaux immédiate, permet de prendre en charge les frais vétérinaires rapidement.

Choisir une assurance responsabilité civile seule (RC) pour les chiens : une obligation légale

Pour les propriétaires de chiens considérés comme « dangereux » par la loi (chiens de première et deuxième catégories en France), la souscription à une assurance responsabilité civile (RC) est souvent obligatoire. Cette assurance RC couvre les dommages corporels et matériels causés par le chien à des tiers (morsures, accidents, dégâts matériels, etc.). Il est important de souligner que l’assurance RC ne couvre pas les frais vétérinaires de l’animal lui-même, mais elle protège le propriétaire contre les conséquences financières des dommages causés par son chien. Il est donc primordial de bien comprendre les garanties offertes par l’assurance RC avant de souscrire un contrat et de vérifier les exclusions de garantie et les plafonds de remboursement.

  • L’assurance RC couvre les dommages corporels (blessures) et matériels (dégâts aux biens) causés par le chien à des tiers.
  • Elle ne couvre pas les frais vétérinaires de l’animal, qui nécessitent la souscription d’une assurance animaux spécifique.
  • Elle est souvent obligatoire pour les chiens de première et deuxième catégories, considérés comme « dangereux » par la loi.
  • Vérifiez les plafonds de remboursement et les exclusions

Le coût annuel d’une assurance RC pour un chien considéré comme « dangereux » varie généralement entre 70 et 200 euros, en fonction de la race du chien, des garanties offertes par le contrat et de l’assureur choisi. Il est donc conseillé de comparer les offres pour trouver celle qui propose les meilleures garanties au meilleur prix, en tenant compte des contraintes légales et des besoins spécifiques de son animal. Le prix d’une assurance animaux peut dépendre de la formule choisie.

Assurances spécialisées ou coopératives : des alternatives à explorer pour l’assurance animaux

Il existe des assurances spécialisées dans la couverture des animaux de race considérées comme « à risque » ou des coopératives d’assurance animale qui proposent des contrats adaptés aux besoins spécifiques de ces animaux. Ces options peuvent être intéressantes pour les propriétaires qui ont du mal à trouver une assurance animaux classique en raison des exclusions raciales. Les conditions d’adhésion, les tarifs et les garanties offertes varient selon les organismes. Il est donc important de se renseigner auprès de ces structures et de comparer leurs offres avec celles des assureurs traditionnels avant de prendre une décision.

Certaines associations de propriétaires de chiens de race proposent des assurances animaux spécifiques à leurs membres, négociées auprès de compagnies d’assurance ou gérées directement par l’association. Ces assurances peuvent offrir des tarifs plus avantageux et des garanties mieux adaptées aux besoins de ces animaux, en tenant compte des prédispositions génétiques de chaque race. Il est également possible de se renseigner auprès de coopératives d’assurance qui proposent des contrats pour les animaux de compagnie. Ces coopératives sont souvent gérées par des propriétaires d’animaux, ce qui peut garantir une meilleure compréhension des besoins spécifiques de chaque animal et une gestion plus transparente des cotisations.

Mettre en avant l’éducation et la socialisation de l’animal auprès de l’assureur animaux

L’éducation et la socialisation jouent un rôle essentiel dans le comportement d’un animal de compagnie, quelle que soit sa race. Un chien ou un chat bien éduqué et bien socialisé est moins susceptible de causer des problèmes, de développer des troubles du comportement ou d’être impliqué dans des accidents. Il est donc important de mettre en avant les efforts déployés pour éduquer et socialiser son animal, notamment en fournissant des preuves concrètes à l’assureur : certificats de dressage, attestations de comportementalistes, participation à des activités canines (agility, obéissance, etc.), etc. Ces éléments peuvent rassurer l’assureur et l’inciter à revoir sa position sur les exclusions raciales.

Un chien qui a suivi des cours d’obéissance, qui a été régulièrement exposé à différents environnements (ville, campagne, transports en commun) et qui a été socialisé avec d’autres animaux et avec des personnes de tous âges est moins susceptible de mordre, de fuguer ou de causer des dommages matériels. De même, un chat qui a été habitué à la présence d’autres animaux et d’enfants dès son plus jeune âge est moins susceptible de développer des comportements agressifs ou anxieux. Il est donc important de valoriser les efforts déployés pour éduquer et socialiser son animal et de les communiquer à l’assureur, en joignant les justificatifs nécessaires à sa demande d’assurance animaux.

Adopter un animal adulte : un atout pour l’assurance animaux

Certains assureurs peuvent être plus enclins à assurer un animal adulte, car son comportement est généralement plus prévisible et son état de santé mieux connu que celui d’un chiot ou d’un chaton. L’adoption d’un animal adulte présente également d’autres avantages, tels qu’un caractère déjà établi et moins de surprises en termes de développement et de comportement. Il est donc possible de privilégier l’adoption d’un animal adulte plutôt que l’achat d’un chiot ou d’un chaton pour faciliter l’accès à l’assurance animaux et pour bénéficier de conditions plus avantageuses.

Le comportement d’un chiot ou d’un chaton est souvent imprévisible et peut évoluer considérablement au fil du temps. De même, l’état de santé d’un jeune animal est plus incertain que celui d’un animal adulte, car il peut développer des maladies génétiques ou des problèmes de croissance qui n’étaient pas apparents au moment de l’adoption. En adoptant un animal adulte, on a une meilleure connaissance de son caractère et de son état de santé, ce qui peut rassurer l’assureur et faciliter l’obtention d’une couverture d’assurance animaux adaptée à ses besoins.

Négocier avec l’assureur en expliquant les mesures prises pour prévenir les risques et obtenir son assurance animaux

Il est crucial de négocier avec l’assureur en expliquant en détail toutes les mesures prises pour prévenir les risques et pour garantir le bien-être de son animal : rappel vaccinal à jour, suivi vétérinaire régulier (visites annuelles, bilans de santé), alimentation de qualité, environnement stimulant et sécurisé, activités physiques régulières, etc. La transparence et une communication ouverte avec l’assureur sont essentielles pour établir une relation de confiance et pour obtenir une couverture d’assurance animaux adaptée aux besoins spécifiques de son animal. N’hésitez pas à contacter un courtier en assurance, il pourra vous aider.

Par exemple, si l’animal est régulièrement vacciné et vermifugé, s’il bénéficie d’une alimentation de qualité adaptée à sa race et à son âge, s’il est promené quotidiennement dans un environnement stimulant et s’il est suivi régulièrement par un vétérinaire, il est moins susceptible de développer des problèmes de santé ou de comportement. Il est donc important de communiquer ces informations à l’assureur et de lui prouver que l’on prend toutes les mesures nécessaires pour prévenir les risques, en lui fournissant les justificatifs nécessaires (carnet de vaccination, factures d’alimentation, certificats vétérinaires, etc.).