Le cancer du sein est une réalité qui touche des millions de femmes à travers le globe, avec une incidence particulièrement préoccupante dans les pays développés. Si les avancées médicales permettent aujourd'hui d'envisager la guérison avec davantage d'optimisme, grâce à des thérapies ciblées et un dépistage plus efficace, l'impact financier de la maladie peut représenter un défi considérable, voire insurmontable, pour les patientes et leurs familles. La complexité des traitements, les arrêts de travail prolongés et les dépenses imprévues peuvent rapidement grever un budget familial. Il est donc crucial de comprendre comment la sécurité financière peut être affectée par le cancer du sein, et quelles solutions existent, notamment l'assurance vie, pour y faire face et garantir une tranquillité d'esprit.

Nous aborderons les coûts directs et indirects associés à la maladie, incluant les frais médicaux, la perte de revenus, et les dépenses liées aux soins de soutien. Nous examinerons les différents types d'assurance vie disponibles, leurs avantages et leurs inconvénients, et les autres solutions financières à envisager, comme l'assurance invalidité et l'assurance maladies graves, pour se prémunir contre les difficultés économiques liées à cette épreuve. Enfin, nous insisterons sur l'importance d'une approche proactive, axée sur la prévention et la planification financière à long terme, pour minimiser l'impact financier du cancer du sein et favoriser une guérison dans les meilleures conditions possibles. La sécurité financière en cas de cancer du sein est un aspect essentiel à ne pas négliger.

L'impact financier du cancer du sein : au-delà des coûts médicaux

Bien que les coûts médicaux directs soient souvent la première préoccupation et l'aspect le plus visible lors d'un diagnostic de cancer du sein, il est impératif de prendre en compte l'ensemble des dépenses directes et indirectes et des pertes de revenus qui peuvent découler de la maladie. Ces coûts peuvent rapidement s'accumuler, mettant à rude épreuve les finances personnelles et familiales. Cette section détaille les différents aspects de l'impact financier du cancer du sein, allant des frais médicaux initiaux aux conséquences à long terme sur la capacité à travailler, l'épargne, et la qualité de vie. Une bonne compréhension de ces enjeux est essentielle pour mettre en place une stratégie de protection financière efficace et adaptée.

Coûts médicaux directs

Les traitements du cancer du sein sont variés, complexes et coûteux, et peuvent inclure une combinaison de chirurgie, de chimiothérapie, de radiothérapie, d'hormonothérapie et de thérapies ciblées. La chirurgie, qui peut consister en une tumorectomie (ablation de la tumeur) ou une mastectomie (ablation du sein), est souvent la première étape du traitement. La chimiothérapie utilise des médicaments puissants pour détruire les cellules cancéreuses, tandis que la radiothérapie cible les cellules cancéreuses avec des rayons à haute énergie. L'hormonothérapie est utilisée pour les cancers du sein sensibles aux hormones, et les thérapies ciblées visent des anomalies spécifiques dans les cellules cancéreuses. Selon les données de l'Institut National du Cancer (INCa), le coût moyen d'une chimiothérapie adjuvante, c'est-à-dire administrée après la chirurgie pour réduire le risque de récidive, peut atteindre 30 000 euros, selon le protocole et les médicaments utilisés. Une mastectomie avec reconstruction immédiate, une intervention chirurgicale complexe, peut facilement dépasser 20 000 euros, en fonction de la technique utilisée et des honoraires du chirurgien. Il est important de noter que ces coûts varient considérablement en fonction du pays, de la région et du type de couverture sociale dont bénéficie la patiente. En France, l'Assurance Maladie prend en charge une part importante de ces frais, généralement autour de 70%, mais des dépassements d'honoraires, des frais de séjour à l'hôpital et des frais annexes, comme les prothèses capillaires, peuvent subsister. L'accès à une assurance complémentaire santé (mutuelle) est donc essentiel pour limiter le reste à charge et éviter de devoir puiser dans son épargne. Certaines thérapies ciblées innovantes, comme les inhibiteurs de PARP, peuvent coûter jusqu'à 10 000 euros par mois, ce qui souligne l'importance d'une bonne couverture d'assurance. Le coût total des soins médicaux directs pour un cancer du sein peut varier de 40 000 à 100 000 euros, voire plus, en fonction du stade de la maladie et des traitements nécessaires.

  • Chimiothérapie adjuvante: jusqu'à 30 000€
  • Mastectomie avec reconstruction: > 20 000€
  • Thérapies ciblées: jusqu'à 10 000€/mois

Coûts indirects

Les coûts indirects liés au cancer du sein sont souvent sous-estimés et négligés, mais ils peuvent représenter une part significative, voire prépondérante, du fardeau financier global. La perte de revenus due à l'arrêt de travail est un facteur majeur. Une femme atteinte d'un cancer du sein peut être contrainte de s'absenter de son emploi pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, pour suivre ses traitements intensifs et se rétablir. Cette perte de revenus peut impacter significativement son niveau de vie, sa capacité à faire face à ses obligations financières, et celui de sa famille. Un proche aidant, souvent le conjoint ou un membre de la famille, peut également être amené à réduire ou à cesser son activité professionnelle pour accompagner la patiente dans son parcours de soins. Selon une étude de la Ligue contre le cancer, près de 40% des proches aidants réduisent leur temps de travail pour s'occuper d'un malade. Par ailleurs, des frais supplémentaires peuvent s'ajouter, tels que les frais de transport pour se rendre aux consultations et aux séances de traitement, les frais de garde d'enfants si la patiente a des enfants en bas âge, ou les frais d'assistance à domicile si elle a besoin d'aide pour les tâches quotidiennes. Dans certains cas, l'adaptation du logement peut également être nécessaire, par exemple après une mastectomie, pour faciliter la mobilité et l'autonomie. Les soins de soutien, tels que les consultations avec un psychologue, un nutritionniste, ou un sophrologue, représentent également une dépense à prendre en compte, car ils contribuent à améliorer la qualité de vie et à gérer les effets secondaires des traitements. Le coût du transport pour se rendre aux séances de radiothérapie, même remboursé en partie par l'Assurance Maladie, peut représenter une somme conséquente sur plusieurs semaines, surtout si la patiente habite loin du centre de traitement. Il est estimé que les coûts indirects peuvent représenter jusqu'à 30% des dépenses totales liées au cancer du sein, ce qui souligne l'importance de les anticiper et de les prendre en compte dans sa planification financière. La perte de revenu mensuel peut varier de 500€ à plusieurs milliers d'euros, selon le salaire initial et la durée de l'arrêt de travail.

Imaginons le budget d'une patiente atteinte de cancer du sein pendant le traitement. Avant le diagnostic, elle percevait un salaire mensuel net de 2 500 euros, ce qui lui permettait de couvrir ses dépenses courantes et d'épargner une petite somme chaque mois. Pendant le traitement, son salaire est réduit à 1 500 euros en raison d'un arrêt de travail à temps partiel. Ses dépenses mensuelles, qui incluaient 800 euros de loyer, 300 euros de courses alimentaires, 200 euros de transport et 200 euros de loisirs, augmentent en raison des frais médicaux non remboursés (100 euros), des frais de transport supplémentaires (50 euros pour les trajets vers l'hôpital), et des besoins en soins de soutien (150 euros pour les séances de psychothérapie). Son budget mensuel passe donc d'un excédent de 900 euros à un déficit de 100 euros. Elle est donc contrainte de puiser dans son épargne personnelle pour couvrir ses dépenses et éviter de s'endetter.

  • Près de 40% des proches aidants réduisent leur temps de travail.
  • Perte de revenu mensuel : 500€ à plusieurs milliers d'euros.
  • Coûts indirects peuvent représenter jusqu'à 30% des dépenses totales.

Impact à long terme

L'impact financier du cancer du sein ne se limite pas à la période du traitement actif. Les soins de suivi, les médicaments à long terme, tels que l'hormonothérapie, et les éventuelles complications ou séquelles, peuvent engendrer des dépenses importantes sur le long terme, parfois pendant plusieurs années. Certaines patientes peuvent également éprouver des difficultés à retrouver un emploi à temps plein après le traitement, en raison de la fatigue chronique, des douleurs persistantes, des troubles de la concentration ou d'autres effets secondaires à long terme. Cela peut avoir des conséquences significatives sur leur épargne-retraite, leur capacité à financer des projets importants, et leur planification financière globale. Certaines hormonothérapies, comme le tamoxifène ou les inhibiteurs de l'aromatase, peuvent durer 5 à 10 ans, avec un coût annuel de plusieurs centaines d'euros, même avec un remboursement partiel par l'Assurance Maladie. Selon une étude de l'Observatoire sociétal des cancers, le taux de chômage chez les femmes ayant survécu à un cancer du sein est supérieur de 15% à celui des femmes non atteintes de la maladie. Les survivantes doivent souvent s'adapter à de nouvelles réalités, revoir leurs objectifs professionnels, et adapter leur planification financière en conséquence. Le cancer du sein peut également avoir un impact sur la capacité à obtenir un prêt immobilier ou à souscrire à certaines assurances, ce qui peut compliquer la réalisation de projets importants.

Il existe des options de soutien financier disponibles après la fin du traitement, bien qu'elles soient souvent méconnues et sous-utilisées. Les aides sociales, telles que le Revenu de Solidarité Active (RSA) ou l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), peuvent apporter un soutien financier aux personnes en difficulté, sous certaines conditions de ressources et d'incapacité. Des associations caritatives, telles que la Ligue contre le cancer ou le Ruban Rose, proposent des aides financières ponctuelles pour les patientes en situation de précarité, afin de les aider à faire face aux dépenses imprévues ou à financer des besoins spécifiques. Des programmes gouvernementaux, tels que le dispositif "Maintien dans l'emploi", peuvent aider les survivantes à retrouver un emploi ou à adapter leur poste de travail, en leur offrant des formations, des accompagnements personnalisés, ou des aides financières pour compenser les éventuelles pertes de salaire. Il est important de se renseigner sur ces différentes options, de connaître ses droits, et de ne pas hésiter à solliciter de l'aide auprès des organismes compétents.

L'assurance vie comme filet de sécurité financière

Face aux défis financiers considérables engendrés par le cancer du sein, l'assurance vie peut constituer un filet de sécurité essentiel et une source de tranquillité d'esprit pour les patientes et leurs familles. Cette section explore en détail le rôle crucial de l'assurance vie dans la protection financière, en détaillant les différents types de contrats disponibles sur le marché, leurs avantages et leurs inconvénients, les options spécifiques pour les personnes atteintes ou ayant été atteintes d'un cancer du sein, et les autres assurances pertinentes à envisager pour compléter sa couverture.

Définition et principes de l'assurance vie

L'assurance vie est un contrat par lequel une compagnie d'assurance s'engage à verser un capital ou une rente à un ou plusieurs bénéficiaires désignés en cas de décès de l'assuré. C'est un outil de prévoyance puissant et flexible qui permet de protéger financièrement ses proches, de transmettre un patrimoine, ou de préparer sa retraite. Il existe différentes formes d'assurance vie, chacune ayant ses propres caractéristiques et avantages. L'assurance vie entière, par exemple, garantit le versement d'un capital décès quel que soit le moment du décès, ce qui en fait une solution idéale pour une protection à long terme. L'assurance vie temporaire, quant à elle, garantit le versement d'un capital décès si le décès survient pendant une période déterminée, ce qui peut être pertinent pour couvrir un besoin temporaire, comme le remboursement d'un prêt immobilier. L'assurance vie universelle combine une assurance décès avec une composante d'épargne, offrant ainsi une flexibilité accrue en termes de gestion de son capital. La prime est le montant que l'assuré verse périodiquement à la compagnie d'assurance, en fonction de son âge, de son état de santé, et du montant de la couverture souhaitée. Le capital décès est le montant que la compagnie d'assurance verse aux bénéficiaires en cas de décès de l'assuré. Le bénéficiaire est la personne ou les personnes désignées par l'assuré pour recevoir le capital décès. Il est crucial de choisir la bonne couverture en fonction de ses besoins, de ses objectifs financiers, et de sa situation personnelle. Une assurance vie temporaire est généralement moins chère qu'une assurance vie entière, car elle ne garantit le versement d'un capital décès que pendant une période limitée. Une assurance vie universelle peut offrir une meilleure rentabilité à long terme, grâce à la composante d'épargne, mais elle est généralement plus complexe et plus coûteuse à gérer.

  • Prime moyenne annuelle pour une assurance vie temporaire : 300 à 500€.
  • Capital décès moyen souscrit : 100 000 à 300 000€.
  • Taux de rendement moyen d'une assurance vie universelle : 2 à 4%.

Comment l'assurance vie protège en cas de cancer du sein

En cas de décès suite à un cancer du sein, l'assurance vie peut fournir un capital substantiel aux bénéficiaires désignés, leur permettant de faire face aux dépenses immédiates, telles que les frais funéraires, les dettes, et les impôts, ainsi qu'aux besoins à long terme, tels que l'éducation des enfants, le remboursement du prêt immobilier, et le remplacement des revenus perdus. Le capital décès peut permettre aux proches de maintenir leur niveau de vie, de faire face aux difficultés financières, et de réaliser leurs projets sans être accablés par les soucis financiers. L'assurance vie peut également être utilisée pour financer des projets importants, tels que l'achat d'un logement, la création d'une entreprise, ou la transmission d'un patrimoine aux générations futures. La désignation des bénéficiaires est une étape cruciale du processus. Il est important de choisir les personnes que l'on souhaite protéger, de préciser clairement la part de capital que chacune d'entre elles recevra, et de mettre à jour régulièrement sa clause bénéficiaire en fonction de l'évolution de sa situation personnelle. Il est également possible de désigner des bénéficiaires de second rang, au cas où les bénéficiaires de premier rang décéderaient avant l'assuré.

Prenons l'exemple concret d'une mère de jeunes enfants décédant d'un cancer du sein. Sans assurance vie, son conjoint pourrait se retrouver dans une situation financière très difficile, avec des charges importantes liées à l'éducation des enfants, aux frais de garde, au remboursement du prêt immobilier, et aux dépenses courantes. Grâce à l'assurance vie, les enfants pourraient bénéficier d'un capital pour financer leurs études supérieures, leur permettre de démarrer leur vie d'adulte dans de bonnes conditions, et leur offrir une sécurité financière pour l'avenir. Le conjoint pourrait également utiliser le capital pour rembourser le prêt immobilier, alléger ses charges mensuelles, et se concentrer sur l'éducation des enfants sans être constamment préoccupé par les problèmes financiers. Dans le cas d'une femme célibataire décédant d'un cancer du sein, l'assurance vie peut aider à régler ses dettes, à couvrir les frais funéraires, et à soutenir ses proches, tels que ses parents, ses frères et sœurs, ou ses amis. Le capital décès peut permettre de verser une somme d'argent à ses proches pour les aider à faire face à leur deuil, à organiser les funérailles, et à régler les affaires courantes.

Selon les statistiques de la Fédération Française de l'Assurance (FFA), le coût moyen des funérailles en France est d'environ 4 000 euros. Les dettes laissées par une personne décédée peuvent s'élever à plusieurs milliers d'euros, voire plus, en fonction de son niveau d'endettement, de ses crédits à la consommation, et de ses impôts impayés. Le coût des études supérieures pour un enfant peut dépasser 50 000 euros, en fonction de la filière choisie et de l'établissement fréquenté.

Options d'assurance vie spécifiques pour les personnes atteintes ou ayant été atteintes d'un cancer du sein

Souscrire à une assurance vie après un diagnostic de cancer du sein peut s'avérer plus complexe et plus difficile qu'avant la maladie. Les compagnies d'assurance peuvent être réticentes à assurer les personnes ayant des antécédents de cancer, en raison du risque accru de récidive ou de complications. Elles peuvent également proposer des primes plus élevées ou des exclusions de garantie, limitant ainsi la couverture. Cependant, il est important de savoir que des solutions existent et qu'il est possible de trouver une assurance vie adaptée à sa situation. Certaines compagnies d'assurance se sont spécialisées dans la couverture des personnes ayant eu un problème de santé grave, comme un cancer du sein. Ces "guichets de réinsertion" proposent des contrats d'assurance vie adaptés aux personnes atteintes ou ayant été atteintes d'un cancer du sein, en tenant compte de leur état de santé actuel, de leur historique médical, et des traitements suivis. Il est essentiel d'être transparent et honnête lors de la souscription d'une assurance vie, en déclarant son cancer du sein, en fournissant tous les renseignements demandés par la compagnie d'assurance, et en répondant avec précision aux questions du questionnaire de santé. Une fausse déclaration, une omission, ou une réticence peut entraîner la nullité du contrat et le refus de versement du capital décès aux bénéficiaires en cas de décès. Il est également important de comparer les offres de différentes compagnies d'assurance, de négocier les conditions du contrat, et de se faire accompagner par un courtier d'assurance spécialisé dans la couverture des personnes ayant des problèmes de santé. Un courtier peut vous aider à trouver les meilleures offres, à négocier les primes, et à comprendre les clauses du contrat.

Voici un guide des questions essentielles à poser à un assureur avant de souscrire une assurance vie après un cancer du sein : Quelles sont les conditions d'admissibilité au contrat ? Quel est le montant de la prime ? Quelles sont les exclusions de garantie ? Quel est le délai de carence ? Quelles sont les modalités de versement du capital décès ? La compagnie d'assurance a-t-elle l'habitude d'assurer des personnes ayant des antécédents de cancer ? Quels sont les documents médicaux à fournir ?

  • Questionnaire de santé détaillé : importance de la transparence.
  • Comparaison des offres : primes, garanties, exclusions.
  • Accompagnement par un courtier : aide à la négociation.

Autres types d'assurances pertinentes

Outre l'assurance vie, d'autres types d'assurances peuvent être particulièrement pertinents et utiles pour les personnes atteintes de cancer du sein, afin de compléter leur couverture et de faire face aux différents risques financiers liés à la maladie. L'assurance invalidité couvre une perte de revenus due à une incapacité de travail suite au cancer du sein et à ses traitements, en versant des prestations régulières pour compenser la perte de salaire. L'assurance maladies graves verse un capital forfaitaire en cas de diagnostic de cancer du sein, qui peut être utilisé pour couvrir les frais médicaux non remboursés, les dépenses liées à la maladie, ou les besoins personnels. L'assurance dépendance, elle, peut être utile si l'on anticipe une perte d'autonomie liée aux traitements ou à l'évolution de la maladie, en permettant de financer les dépenses liées à l'aide à domicile, à l'hébergement en établissement spécialisé, ou aux équipements médicaux. L'assurance perte d'emploi peut également être envisagée, afin de se protéger en cas de licenciement suite à un arrêt de travail prolongé.

L'assurance invalidité peut verser jusqu'à 80% du salaire perdu en cas d'incapacité de travail, sous certaines conditions. L'assurance maladies graves peut verser un capital forfaitaire allant de 10 000 à 100 000 euros, en fonction du contrat et du niveau de couverture choisi. Le coût de l'aide à domicile peut varier de 20 à 30 euros de l'heure, ce qui représente un budget conséquent en cas de besoin régulier.

Comparons les avantages et les inconvénients de ces différentes assurances. L'assurance vie permet de protéger financièrement ses proches en cas de décès, mais elle ne couvre pas les dépenses liées à la maladie elle-même. L'assurance invalidité permet de compenser la perte de revenus en cas d'incapacité de travail, mais elle ne couvre pas les autres dépenses liées à la maladie. L'assurance maladies graves permet de faire face aux dépenses imprévues et de disposer d'un capital pour les besoins personnels, mais elle ne verse qu'un capital forfaitaire, qui peut ne pas être suffisant pour couvrir tous les besoins. Il est donc important de choisir les assurances qui correspondent le mieux à ses besoins, à sa situation personnelle, et à ses priorités, en tenant compte de son budget et de ses objectifs financiers.

Planification financière proactive et prévention

La planification financière proactive et la prévention sont des éléments clés pour se prémunir contre les difficultés financières liées au cancer du sein, et pour favoriser une guérison dans les meilleures conditions possibles. Cette section met l'accent sur l'importance d'anticiper les risques, de constituer une épargne de précaution, de se faire dépister régulièrement, et de connaître les ressources et les soutiens disponibles.

Importance de la planification financière précoce

Il est essentiel d'encourager toutes les femmes à anticiper les risques financiers liés à la santé, et à mettre en place une stratégie de planification financière adaptée, même avant d'être confrontées à la maladie. Cela passe par la constitution d'une épargne de précaution, qui permettra de faire face aux dépenses imprévues, et la diversification de ses investissements, afin de limiter les risques et d'optimiser le rendement de son patrimoine. Il est également important de revoir régulièrement sa situation financière, d'adapter sa planification en fonction de l'évolution de ses besoins et de ses objectifs, et de se faire accompagner par un conseiller financier pour bénéficier de conseils personnalisés et adaptés. Une épargne de précaution équivalente à 3 à 6 mois de dépenses courantes est généralement recommandée, afin de pouvoir faire face aux imprévus sans s'endetter. La diversification des investissements permet de répartir les risques et d'optimiser le rendement de son patrimoine à long terme. Le recours à un conseiller financier permet de bénéficier d'un accompagnement professionnel et de prendre des décisions éclairées en matière de planification financière.

  • Épargne de précaution : 3 à 6 mois de dépenses courantes.
  • Diversification des investissements : limiter les risques.
  • Conseiller financier : accompagnement personnalisé.

Dépistage précoce et assurance : un cercle vertueux

Le dépistage régulier du cancer du sein est essentiel pour augmenter les chances de guérison, réduire les coûts de traitement, et améliorer la qualité de vie. Un diagnostic précoce permet de mettre en place des traitements moins invasifs, moins coûteux, et plus efficaces. De plus, le dépistage précoce permet de souscrire plus facilement à une assurance vie à des conditions avantageuses, car il témoigne d'une démarche de prévention et d'une prise de conscience de sa santé. Les compagnies d'assurance sont généralement plus disposées à assurer les personnes qui se font dépister régulièrement et qui ont un risque de cancer plus faible, en leur proposant des primes plus attractives et des garanties plus étendues. Le dépistage du cancer du sein est recommandé tous les deux ans à partir de 50 ans, et peut être envisagé plus tôt en cas d'antécédents familiaux ou de facteurs de risque spécifiques. Il est important de discuter avec son médecin des modalités de dépistage adaptées à sa situation personnelle, et de suivre les recommandations en matière de prévention. Le dépistage précoce permet de réduire le taux de mortalité lié au cancer du sein de 25% à 30%, selon les études.

Ressources et soutien disponibles

De nombreuses associations de lutte contre le cancer du sein proposent des services de soutien financier et psychologique aux patientes et à leurs familles. Ces associations peuvent aider à financer les frais médicaux non remboursés, à trouver un logement adapté, à bénéficier d'un soutien psychologique, à obtenir des conseils juridiques, ou à accéder à des informations sur les traitements et les aides disponibles. Il existe également des plateformes d'information et des conseillers financiers spécialisés dans la planification financière pour les personnes atteintes de cancer, qui peuvent vous aider à élaborer une stratégie adaptée à votre situation personnelle et à trouver les meilleures solutions d'assurance. La Ligue contre le cancer, le Ruban Rose, l'association Cancer du sein, parlons-en !, et l'Institut National du Cancer (INCa) sont quelques exemples d'associations qui proposent un accompagnement personnalisé aux patientes. Des conseillers financiers spécialisés peuvent vous aider à élaborer une stratégie de planification financière adaptée à votre situation personnelle, à optimiser votre patrimoine, et à trouver les meilleures solutions d'assurance. Ces ressources peuvent être précieuses pour faire face aux défis financiers et psychologiques liés à la maladie, et pour vous aider à traverser cette épreuve dans les meilleures conditions possibles. Environ 59 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués chaque année en France, ce qui souligne l'importance de la prévention, du dépistage, et de la planification financière.

Voici quelques liens utiles vers des organisations et des ressources pertinentes : Ligue contre le cancer (www.ligue-cancer.net), Ruban Rose (www.cancerdusein.org), Association Cancer du sein, parlons-en ! (www.cancerdusein.org/association), Institut National du Cancer (www.e-cancer.fr). Ces sites web proposent des informations complètes sur le cancer du sein, les traitements, les aides financières, et les services de soutien disponibles.

Il est crucial de se rappeler que le cancer du sein représente un défi majeur, non seulement sur le plan de la santé, mais aussi sur le plan financier. L'assurance vie peut jouer un rôle déterminant dans la sécurisation de l'avenir des patientes et de leurs familles, en leur offrant une protection financière en cas de décès. La planification financière proactive, le dépistage précoce, et le recours aux ressources et aux soutiens disponibles sont autant d'éléments qui contribuent à atténuer l'impact financier de la maladie, à favoriser une guérison dans les meilleures conditions possibles, et à préserver la qualité de vie des personnes touchées par le cancer du sein.